De la musique symphonique pour la soirée du 24 juillet 2022. Le concert musical «Ode à la joie » de Chadi Garfi, réalisé en collaboration avec Fawzi Ben Gamra et Salah Farzit, a fait théâtre comble. Une touche musicale nouvelle a caractérisé ce concert durant lequel des morceaux célèbres du patrimoine musical tunisien ont été revisités autrement.
L’expérience musicale a été perçue différemment selon les spectateurs : Beaucoup sont partis à la découverte. D’autres sont partis, tout court. Le public est attiré dès les premières minutes du spectacle par la voix de Haythem Lahdhiri, à la tête de l’Orchestre et chœur philarmonique de Tunis. Le spectacle s’ouvre avec l’hymne national tunisien, à la veille des élections du 25 juillet 2022. La scène est occupée par plus de 45 artistes, spécialistes et instrumentistes. Elle a vu défiler un à un ou simultanément Salah Farzit et Fawzi Ben Gamra, en présence de Chadi Garfi. Des prestations prisées par un public connaisseur et assoiffé de mézoued. Des morceaux comme « Irdha Alina Ya Lommima », « Chrigui Bigui Bow », ou «Jit Noum el mouj Glebni » ont fait chanter la foule sur 1h30 de temps.
Un répertoire riche d’un dialecte tunisien ancien et impérissable, marqué par son vocabulaire, ses tournures de phrases, les anecdotes d’une époque, son ton sarcastique et ses chansons populaires atemporelles. « Jit Noum el mouj Glebni » a même été présentée deux fois pour le plus grand bonheur des mélomanes présents. Tandis que d’autres s’attendaient à écouter un répertoire plus large plus longtemps. «Cette soirée est importante et marque déjà mes 30 ans de carrière», déclare Fawzi Ben Gamra sur scène, ému et heureux de collaborer avec Chadi Garfi, aux côtés de Salah Farzit.
«Ode à la joie » est un travail nouveau élaboré, fruit d’une complicité entre artistes souhaitant apporter un impact autre et une touche nouvelle au répertoire musical ancien. Le FIH dans sa 56e édition cède la scène à de nouvelles expériences sonores et alternatives. D’autres rendez-vous promettent de séduire …